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Ãëàâíàÿ | Êàðòà ñàéòà
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Ñòðóêòóðû ýêîíîìè÷åñêîãî äèñêóðñà âî ôðàíöóçñêîì ÿçûêå. Ðîëü êîííåêòîðîâ â ïîñòðîåíèè àðãóìåíòàöèè

entre profits et salaires.

Il faut attendre la plus brutale des dictatures (de 1973 à 1982) pour

esquisser une remise en question du modèle protectionniste et étatiste.

Mais, au lieu de privatiser un secteur public pléthorique, de désendetter

l’Etat et de le recentrer sur l’éducation, la santé et les équipements

collectifs, les dictateurs donnent la priorité à une libéralisation

financière incontrôlée pour attirer des capitaux étrangers.

Cent femmes dans cette tranche d’âge ont donné naissance en 2001 à 91

enfants, alors qu’elles donnaient naissance à 53 enfants seulement en 1980.

Mais nul ne sait si ce rattrapage va s’amplifier ou si, au contraire, il

n’est que passager.

D’ailleurs

Bien sûr, le succès de ces entreprises ne tient pas qu’à leur

politique sociale au rabais. Une récente étude (3) de l’European Cockpit

Association – ECA, le syndicat européen des pilotes – montre que, si le

prix de revient par passager des compagnies low cost (à bas coûts) est

inférieur de 57 % à celui des autres transporteurs, le moindre coût du

poste « personnel navigant » ne représente qu’une toute petite part de ces

économies : 3 points seulement. En fait, leur compétitivité repose surtout

sur les économies réalisées sur le produit lui-même et sur la qualité des

prestations : la densité des sièges y est supérieure, ce qui permet de

transporter plus de passagers et représente 16 points des 57 % d’économies

réalisées ; les repas et les rafraîchissements servis à bord sont payants

(6 points), etc. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Anglo-Saxons

utilisent, pour désigner ces compagnies low cost, le terme « no frills »,

c’est-à-dire « sans chichis ».

Cette période de transition rend malaisée une estimation des flux

migratoires. Il est d'ailleurs probable qu'après ce moratoire la différence

de niveau de vie et de coût du travail ne soit plus significative, rendant

la main-d'?uvre des PECO moins attrayante.

Plusieurs Etats européens éprouvent déjà les difficultés économiques

découlant d'un modèle inadéquat de discipline budgétaire, conçu pendant et

pour une période d'expansion économique. Certains de ses effets négatifs

ont déjà été dénoncés. On invoque, à juste titre d'ailleurs, le cas des

Etats-Unis après le 11 septembre 2001. Ils ont su, avec un pragmatisme

salutaire, adopter des politiques macroéconomiques consistantes et n'ont

pas hésité à subordonner les grands équilibres, comme l'équilibre

budgétaire ou de la balance des transactions courantes, à des objectifs

jugés supérieurs : la croissance économique et l'emploi. C'est un exemple

dont l'Europe pourrait s'inspirer.

Nous avons mis près de cinquante ans à disposer d'une monnaie unique.

J'ose espérer qu'en matière de politique étrangère de sécurité et de

défense (PESD) nous obtiendrons des résultats positifs comparables.

D'ailleurs, dans ce domaine, l'Europe a déjà remporté quelques succès

importants. Ce sont des signes d'espoir. Je pense au protocole de Kyoto ou

à la lutte internationale contre le terrorisme. Je pense, bien entendu, à

la Cour pénale internationale (CPI).

Avant d'affronter le futur, il convient de regarder le passé. Pas

celui de l'entrée, en 1995, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède.

Plutôt 1986, lors de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal. Même s'il ne

s'agissait que de deux pays - et non pas dix – des craintes à peu près

similaires agitaient les membres fondateurs d'une Europe qui poursuivait sa

crise de croissance. Beaucoup de verrous avaient été prévus pour éviter ce

qui semblait pourtant l'inévitable : le déferlement vers le Nord de

travailleurs attirés vers des démocraties installées et des conditions de

vie prometteuses. Mauvais calcul. La ruée n'a pas eu lieu, au point que les

périodes de transition instaurées pour l'Espagne et le Portugal avaient été

raccourcies de deux ans. De même, l'hypothèse de voir l'Union tirée vers le

bas ne retient pas très longtemps l'attention des experts, qui évoquent

immédiatement "l'acquis communautaire" : les directives déjà adoptées

empêcheront toute remise en cause des droits sociaux. Le socle commun ne

descendra pas d'un étage.

Les pays candidats ne manquent pas d'atouts, d'ailleurs : une

croissance économique qui nécessitera tous les bras disponibles et devrait

attirer pas mal d'investissements étrangers, une population active plutôt

qualifiée, un système éducatif de bon niveau, etc.

En effet

Après deux années de travail sous pression et des journées de congé

fréquemment « reportées » pour remplacer un collègue absent, Stéphane a

fini par négocier son licenciement : « Le salaire n’était pas à la hauteur

des efforts demandés. Chez Hertz, je gagnais 7 200 francs brut par mois,

sur treize mois. Chez Rent a Car, ma feuille de paie dépassait rarement 6

500 francs, sur douze mois. Sans ticket-restaurant, bien sûr, alors que

j’en avais chez Hertz. » Pour réduire les coûts, les discounters jouent en

effet sur la rémunération et les avantages sociaux.

Un cauchemar ? Presque, à en croire le quotidien de ces couples logés

à l’année dans un minuscule appartement d’une vingtaine de mètres carré.

Astreints à vivre sur place, ils peuvent être réveillés plusieurs fois par

nuit par des locataires qui ne comprennent pas le fonctionnement du

distributeur automatique. Quand ils ne doivent pas faire la police sur leur

parking, cible privilégiée des voleurs en tout genre.

Chasse aux coûts oblige, les hard-discounters offrent, en effet, très

souvent de moins bonnes conditions de travail à leurs salariés que les

autres entreprises du secteur. Formule 1 n’échappe pas à la règle.

Côté vainqueurs, la droite – qui a seulement raflé la mise de

l’effondrement du Parti socialiste (PS) et de la crise de confiance dans

les partis de gouvernement – se comporte comme si un programme néolibéral

avait été largement approuvé par les électeurs. Sans réel mandat populaire,

elle met donc en place peu ou prou le projet libéral du Medef. C’est le

signe d’une mutation remarquable de la droite française. Rappelons en effet

que, jusqu’au milieu des années 90, cette dernière n’avait pas tout à fait

rompu les amarres avec une tradition conservatrice, dirigiste,

nationaliste, puis gaulliste, en réalité incompatible avec le vrai

libéralisme économique.

Mais vouloir satisfaire les critères à marche forcée pourrait leur

causer un tort bien supérieur aux gains qu’ils en attendent. La logique de

Maastricht s’appliquait à des pays parvenus à un stade à peu près

comparable de développement, et non à des pays en situation de rattrapage.

Que signifie en effet l’obligation d’un déficit public inférieur à 3 % du

produit intérieur brut (PIB) quand les besoins d’investissements publics

sont considérables, surtout quand on considère que la dette publique de ces

pays est souvent très largement inférieure au plafond de 60 % du PIB fixé

par le traité.

La grande fièvre des fusions-acquisitions qui s’est emparée des

entreprises à la fin des années 90 a aussi encouragé l’emballement

boursier. Au-delà de toutes les justifications stratégiques que l’on a pu

avancer pour de telles opérations, la menace d’offre publique d’achat (OPA)

a joué en effet comme une incitation supplémentaire à maximiser le cours

boursier de l’entreprise.

Il aura fallu du temps pour que le réalisme macroéconomique vienne à

bout de l’euphorie des marchés. Il a bien fallu admettre que les profits

prévus par les analystes financiers et reflétés dans les cours des actions

étaient intenables à long terme. En effet, une croissance des profits

nettement supérieure à celle de l’économie réelle ne peut être un phénomène

général et durable.

Autre évolution, bien moins connue celle-là : le travail est de plus

en plus salarié et de moins en moins indépendant. Quel est le pays qui

compte le moins de chefs d’entreprise et de travailleurs indépendants ? Peu

de gens connaissent la réponse. Elle est pourtant logique : ce sont les

Etats-Unis, car c’est aussi le pays économiquement le plus avancé. La

salarisation est en effet au c?ur de la dynamique du capitalisme depuis

plusieurs siècles déjà, et le mouvement est toujours à l’?uvre : il devient

en effet de plus en plus difficile de rester son propre patron dans une

économie où l’intensité en capital (matériel, mais aussi de plus en plus

immatériel) de l’activité économique s’accroît sans cesse.

La tertiarisation de l’emploi va de pair avec une autre évolution de

fond : la réduction de la taille des établissements où travaillent les

salariés. En 1976, 17 % d’entre eux travaillaient dans des unités de plus

500 personnes ; en 2001, ils n’étaient plus que 11 % à être dans ce cas. A

contrario, ceux qui travaillent dans des établissements de moins de dix

salariés sont passés, dans le même temps, de 15,5 % du total à 24,4 %. Il

faut se garder cependant d’en conclure trop vite à la montée en puissance

dans l’emploi des PME par rapport aux grands groupes : il s’agit ici

d’établissements et non d’entreprises. La période récente a été en effet

marquée par un double processus : d’une part, un mouvement de

décentralisation des grandes entreprises, qui ont cassé leurs

concentrations de salariés pour les rassembler dans des unités plus

petites, à taille plus humaine, et d’autre part, le regroupement des PME au

sein de groupes (ou de réseaux de franchisés, dans le commerce en

particulier).

La tertiarisation s’est en effet accompagnée d’une industrialisation

des activités de services. Une évolution perceptible, par exemple, dans un

restaurant McDonald’s, qui ressemble en fait à une petite usine à fabriquer

des hamburgers.

L'anticipation est capitale pour nos entreprises. Elle est d'autant

plus nécessaire qu'elles ne pensent pas encore naturellement à ces nouveaux

marchés alors que nos voisins allemands y sont traditionnellement présents

avec des exportations quatre fois supérieures. Les entreprises allemandes

seront les premières bénéficiaires de cette ouverture. A nous de prouver

que nous pouvons compter parmi les premiers partenaires des nouveaux

membres. Ce sont en effet des marchés de proximité où la France dispose

d'une marge de progression commerciale de plusieurs points.

Rien d'étonnant que certains appellent – et François Fillon, ministre

des affaires sociales l'a fait pour la France – à la mise en place d'un

"plan de convergence social" entre les Etats membres et les nouveaux

arrivants. Avec en ligne de mire les conditions de travail, afin de juguler

les risques de dumping, explique-t-on officieusement. Ce faisant, le

ministre français s'est tourné vers les partenaires sociaux pour les

appeler à négocier dans de nombreux domaines. Mine de rien, l'homme

politique a peut-être appuyé là où le dossier social de l'élargissement

semble le plus ardu à défendre : le dialogue social.

La représentativité des partenaires sociaux des pays candidats est en

effet encore très faible, même si des progrès ont été réalisés.

" Après l'ouverture du rideau de fer, les pays occidentaux redoutaient

un déferlement "de réfugiés de la faim" quittant la misère pour se

précipiter vers "l'Europe de la prospérité", rappelle Anne de Tinguy,

chargée de recherche CNRS au Centre d'études et de recherches

internationales (CERI). Une très importante poussée migratoire s'est en

effet produite, mais elle ne s'est pas transformée en exode."

Si, dans toutes les projections, les craintes d'un afflux massif

paraissent non fondées, des inconnues demeurent néanmoins. Les chiffres

pourraient en effet évoluer en fonction de la date d'entrée en vigueur de

la libre circulation et de la situation économique et sociale des pays

candidats et de ceux de l'Union.

Y aura-t-il suffisamment d'interprètes sur le marché pour que les

Européens puissent se comprendre, après l'élargissement? Cette question

inquiète les directeurs des ressources humaines des différentes

institutions communautaires. Avec l'arrivée de dix pays, l'Europe va en

effet devenir une véritable tour de Babel.

L'intégration des pays du sud de l'Europe avait ainsi été critiquée

dans le passé ; celle des nouveaux pays ne risque-t-elle pas d'accroître

encore ce problème ? Leur niveau en matière de recherche et d'innovation

est en effet globalement très inférieur à la moyenne de l'UE.

Certes, … mais

Pas de chichis non plus dans les hôtels Formule 1. Les chambres – pour

trois – ne mesurent que 9 mètres carrés. En dehors des plages horaires où

la réception est assurée, c’est un distributeur automatique qui prend le

relais. Quant aux toilettes et aux douches, elles sont communes à plusieurs

chambres. C’est certes moins pratique pour le client, mais cela limite

l’investissement et les frais d’entretien.

Silvio Berlusconi n’a fait que dire tout haut ce que la plupart des

libéraux pensent tout bas : ce n’est pas l’emploi qui manque, mais la

volonté d’en chercher. La société n’a pas à se préoccuper du sort des gens

puisque ce sort, il ne tient qu’à eux de l’améliorer. Certes, l’incitation

à travailler au noir était malheureuse. Elle est cependant secondaire dans

l’affaire : les opportunités ne manquent pas, déclare en substance Il

Cavaliere, il suffit de se débrouiller. Les pauvres et les sans-emploi

n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes s’ils rechignent à le faire.

Dans une économie de marché, un gouvernement peut être conduit à prendre

parfois des mesures favorables aux entreprises, voire à certaines

catégories sociales, quand c’est la condition indispensable d’une relance

de la croissance, et donc de l’emploi. Mais le moment est-il venu de mener

une politique favorable à l’offre et surtout aux hauts revenus ? On peut en

douter. Certes, c’est l’investissement qui est aujourd’hui le plus malade.

Mais est-ce en menaçant de fermer le robinet de la consommation qu’on

parviendra à le relancer ? Assurément non.

Certes, l’échec du communisme n’interdit en rien une critique radicale de

la domination politique des intérêts du capital, dans le cadre de

l’économie de marché et de la démocratie. Mais on bute alors sur un second

obstacle. Les démocraties fonctionnent en réalité comme des oligarchies :

une élite économique et technocratique y maîtrise de fait l’ensemble des

choix publics. Dès lors, les électeurs peuvent provoquer l’alternance des

gouvernements, mais pas celle des politiques, tant que la majorité au

pouvoir dans les grands partis n’y trouve pas son intérêt. Dans les années

80, la droite libérale domine la plupart des gouvernements occidentaux.

Les Quinze n'ont même pas daigné donner à Ankara quelque espoir d'être

un jour admissible à l'UE en lui fixant une échéance, même lointaine. Leur

silence fait office de réponse aux demandes réitérées d'un partenaire qui

ne cesse de manifester son souhait de les rejoindre.

Certes, la Turquie doit encore fournir d'énormes efforts pour devenir

concrètement éligible à l'intégration… Mais, si ce pays avance trop

lentement en matière de respect des libertés élémentaires, il avance tout

de même.

Pour certains, c'est une question de logique, de bon sens. Les pays

candidats, quoi qu'en dise la Commission ou, au contraire, comme le laisse

entendre la Commission, ne sont pas prêts. Les pays membres ne sont pas

prêts non plus, les réformes bancales qu'ils ont décidées à Nice n'ont pas

résolu, mais aggravé les questions institutionnelles… L'argumentaire de

ceux qui voudraient que les Irlandais arrêtent la machine infernale de

l'élargissement le temps que tout le monde se prépare est certes plus

élaboré. Mais est-il moins hypocrite ? Les nouveaux candidats, nous

explique-t-on d'abord, sont trop nombreux, trop pauvres, et pas assez

préparés. Certes. Mais qui a décidé de résoudre le problème en une seule et

large première fournée de dix candidats ? Peut-être était-ce une erreur,

peut-être pas, mais il serait élégant, de la part des Quinze, de l'assumer.

De la même manière, au moment où l'attitude américaine rend plus

urgent que jamais un fort contrepoids, est-il vraiment judicieux d'attiser,

à Varsovie comme à Budapest et dans les capitales baltes, les braises du

doute européen et de la tentation américaine ? Après tout, c'est bien

Washington qui a ouvert, dès 1999, les portes de l'OTAN, et s'apprête à les

rouvrir. Certes, le "geste" n'est pas vraiment comparable, mais est-ce

vraiment le moment de conforter le vieux stéréotype d'une Europe de l'Ouest

égoïste et peu fiable ?

Les données concernant la pauvreté, présentées entre autres dans le

dossier spécial (décembre 2002) de la Revue élargissement éditée par la

Direction des relations économiques extérieures (DREE), ne prêtent pas non

plus à sourire : la Hongrie comptait 15 % de pauvres en 2000, et la

Roumanie, qui sera, certes, de la deuxième vague de l'élargissement,

détient un triste record, avec 45 %.

Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, autre virulent détracteur,

dans le passé, de la recherche communautaire, fait lui aussi confiance à

Philippe Busquin pour ne pas renouveler les erreurs du passé : "Le

décrochage vis-à-vis des Etats-Unis commence à devenir un sujet politique.

Certes, il y aura des pressions fortes des pays pour que chacun ait son

laboratoire de recherche. Et y céder serait l'horreur absolue. Mais

Philippe Busquin et ses pôles d'excellence donnent des raisons d'espérer.

En outre, des systèmes innovants se sont déjà mis en place, en liaison avec

les pays du nord de l'Europe. Les pays baltes sont la cour arrière de ces

pays et en bénéficient déjà."

A partir du 1er juillet 2003, Ukrainiens, Biélorusses et Russes

devront avoir un visa pour aller en Pologne et dans les pays baltes. Le

vice-ministre des affaires étrangères s'est élevé contre "la limitation de

fait de la liberté de circulation" et "l'apparition de nouvelles lignes de

démarcation en Europe". Au pays du président Loukachenko, la liberté est

certes un concept à géométrie variable. Mais il sera plus compliqué d'aller

à l'Ouest surtout lorsque les nouveaux membres de l'UE intégreront l'espace

Schengen. Il en ira de même pour les Russes qui se rendront dans les

anciens pays frères.

Si (=quoique)

La première insécurité est bien celle de l’emploi, vécue directement

par trois millions et demi de chômeurs (2), et indirectement par leurs

familles ou leurs proches : si l’on a beaucoup évoqué la délinquance, la

première raison citée comme explication du vote de 2002 (enquête du Centre

d’étude de la vie politique française, le Cevipof) reste le chômage

(évoquée par 61 % des sondés, contre 57 % pour la délinquance).

La réforme de 1975, qui introduit le divorce par consentement mutuel,

a permis à des millions de couples de mettre fin (souvent à l’initiative

des femmes) à une union qui se révélait être un échec. Mais, si les femmes

vivent mieux seules que dans un couple désuni, il leur faut gérer les

conséquences des ruptures, notamment les difficultés réelles qu’entraînent

ces séparations.

Si une partie de l’opinion s’inquiète, non sans raison, d’une

insécurité montante dans les domaines de l’emploi, de la famille ou de la

ville, elle est loin d’aspirer à un retour en arrière. Le travail des

femmes, le divorce et les recompositions familiales, l’avortement et la

contraception sont désormais très majoritairement acceptés.

Les auteurs de l'étude proposent deux scénarios en cas de réforme ou

non de la PAC. Si le budget de la PAC ne varie pas, la baisse de la

subvention versée à l'agriculture française entraînerait une forte

diminution de main-d'?uvre qualifiée et non qualifiée : "respectivement de

6 % et 10 % en 2003, 9 % et 13 % en 2010".

Si Silvio Berlusconi ne passe pas inaperçu, il n'est plus une

exception dans le PPE, qui s'est peu à peu éloigné de ses racines

démocrates-chrétiennes pour englober la grande majorité des partis du

centre et de droite de l'Union européenne.

Si les mots "Constitution européenne" ne sont plus tabous, ils sont

très souvent utilisés dans un sens qui ne correspond pas à celui construit

par les juristes. En témoigne la confusion régulièrement entretenue dans

les discours entre traité et Constitution, confusion qui débouche parfois

dans la formule "traité constitutionnel".

Les exportations des PECO vers l'Europe occidentale ont progressé de

15 % par an en moyenne, dans les années 1990. Mais ce développement est

resté dans une large mesure asymétrique : si l'UE représente 70 % des

échanges des pays de l'Est, ils ne forment en retour que 4 % des

exportations de l'Ouest. Plus significatif encore, si la population des dix

pays candidats correspond à 20 % de celle des Quinze, ils ne constituent

que 4 % du produit intérieur brut (PIB) de l'UE en euros courants.

Pour que la machine ne se grippe pas, il faudra évidemment l'aider, et

faire preuve de solidarité. Comme avec l'Espagne, le Portugal et la Grèce,

principaux bénéficiaires des fonds structurels. Les dix pays qui

intégreront l'Union en mai 2004 le seront également. Ces financements,

selon Emmanuel Julien, chargé au Medef des affaires européennes et

internationales, "devraient servir de catalyseurs aux changements à

mener"... comme ce fut le cas pour les pays du Sud.

Car si l'optimisme semble prévaloir, les experts s'accordent pour dire

que les dix candidats ont quelques années difficiles devant eux.

En dépit du précédent de 1995, le gouvernement Raffarin n’hésite pas à

tenter le passage en force de ses réformes, sans réelle négociation,

manifestant en cela la nouvelle croyance dominante à droite : il n’y a plus

de politique alternative crédible et, par conséquent, plus de réel débouché

politique à d’éventuels mouvements sociaux. Et l’attitude des vaincus du 21

avril risque de conforter cette analyse.

En effet, si le gouvernement Raffarin se distingue clairement du

gouvernement Jospin par son souci de démanteler les réformes sociales de la

gauche, il apparaît à d’autres égards dans la continuité d’une conversion

libérale qui a également touché les socialistes, en France comme partout en

Europe.

Le cas de la Pologne est là pour le rappeler, dont la stagnation

économique depuis deux ans est en bonne partie imputable à la politique

monétaire intransigeante de sa Banque centrale. Si l’inflation en Pologne

est tombée en dessous de l’inflation de la zone euro, c’est malheureusement

aussi le cas de sa croissance.

A cela s’ajoutent les incertitudes de la transition. Pour les nouveaux

entrants, les deux années de stabilité des changes à l’intérieur du

mécanisme de change européen (MCE2) sont perçues comme une période à haut

risque qu’il faut écourter au maximum. Si cette phase a été imposée pour «

découvrir » et mettre à l’épreuve le taux de change auquel leur monnaie

sera un jour définitivement convertie en euro, elle les expose aussi au

comportement erratique des marchés. En effet, ces pays ont appris que

l’ancrage du change n’est pas sans risque quand les capitaux circulent

librement. La crise tchèque de 1997 en a fourni une bonne illustration,

quand les capitaux étrangers, après avoir adulé la petite République, l’ont

fuie massivement.

Ces nouveaux produits et services sont loin de pouvoir être tous

rangés dans la catégorie des produits de luxe pour nantis, dont on pourrait

se passer. La réparation des dégâts causés à l’environnement par

l’industrialisation va, par exemple, requérir un travail considérable dans

les prochaines décennies, dont il sera difficile de faire l’économie. De

plus, la notion de produit ou de service « indispensable » est de toute

façon elle-même éminemment sociale et historique : comment, par exemple,

imaginer actuellement une vie digne de ce nom sans alimentation électrique

à son domicile. Pourtant, il n’y a guère que 150 ans, le « produit »

électricité n’existait tout simplement pas. Si le travail ne manque (et ne

manquera) donc pas, son contenu et ses formes changent constamment.

Si + c’est que

Mais si les DRH ont ainsi vu leur rôle dans l'entreprise devenir

stratégique, c'est aussi grâce aux apports de la technologie.

Progressivement, ils ont pu se dégager de tâches indispensables mais

répétitives et routinières qui, exécutées à la main, exigeaient beaucoup de

temps.

Dans un pays donné, le nombre des naissances n’a de sens que rapporté

au nombre de femmes en âge d’en avoir, c’est-à-dire ayant entre 15 et 49

ans, lequel a légèrement baissé d’une année sur l’autre. Résultat :

l’indicateur de fécondité s’établit à 190 enfants pour 100 femmes en 2001,

contre 188 l’année précédente, et 171 en 1995. Ce qui signifie que si, à

chaque âge, les comportements de fécondité demeuraient à l’avenir ceux

constatés en 2001, 100 femmes donneraient naissance durant leur vie féconde

à 190 enfants. Or, forcément, les choses changent, sinon l’avenir serait la

reproduction du passé et l’incertitude serait bannie du vocabulaire. Cela

est vrai aussi dans le domaine de la fécondité. Si les femmes ont

aujourd’hui moins d’enfants qu’il y a trente ans, est-ce parce qu’elles ont

choisi de les avoir plus tard ou d’en avoir moins ?

Syndicalistes, responsables politiques, économistes, tous semblent

d’accord : si les entreprises licencient, c’est pour augmenter leurs

profits. Pour autant, il faut se garder de tout raisonnement simpliste.

Aujourd’hui comme hier, les richesses – et donc les profits – viennent du

travail. Les entreprises les plus profitables sont celles qui connaissent

les plus forts taux de croissance, celles qui investissent et embauchent.

Et si la Bourse salue parfois un plan de licenciements – Moulinex, par

exemple –, c’est souvent que l’entreprise qui y recourt dispose de

capacités de production inemployées qui pèsent sur sa rentabilité et

menacent sa survie. L’annonce des licenciements est alors perçue comme

améliorant les chances de survie pour l’entreprise.

Dans le langage boursier, la satisfaction exige une progression

substantielle des profits : chez les gens bien élevés, on n’exprime ses

sentiments qu’à partir d’un chiffre suffisant.

Or, voilà que, en peu de jours, quelques centaines de milliers d’opérateurs

ont changé d’avis. La chose ne leur paraît plus faire de doute : le trou

d’air américain, c’est fini. Si le Nasdaq repart à la hausse, c’est que

tous les gens intelligents et bien élevés qui, jour après jour, scrutent

les sociétés comme Elisabeth Teissier les astres, sont parvenus à cette

conclusion.

Si une partie du peuple italien s’est abandonné aux bras du Cavaliere,

c’est que le programme du centre gauche était tout sauf exaltant. La

coalition de l’Olivier avait pour tout programme la poursuite d’une

politique d’austérité dont les efforts ont certes été répartis entre tous,

mais qui apparaît d’abord comme une stratégie d’adaptation du pays aux

contraintes de l’économie mondiale.

Tout d’abord, les positions caricaturales de l’administration Bush ne

doivent pas faire oublier que les discussions avaient été déjà très

difficiles avec l’administration Clinton. Si le dialogue a toujours été

tendu, c’est parce que les contraintes acceptées par les négociateurs

américains à Kyoto en 1997 (7 % de réduction par rapport aux émissions de

gaz à effet de serre en 1990) sont en réalité plus sévères pour eux

qu’elles n’en ont l’air.

Une fois constituée, l’opinion commune acquiert le statut d’une

réalité objective, ce qui, du coup, renforce la conviction de ceux qui ont

participé à la décision : si les autres pensent comme moi, c’est que je

suis dans le vrai. En réalité, la proposition doit être inversée : pour que

le groupe fonctionne et n’explose pas, je suis amené à penser comme les

autres. C’est ainsi que se forment les bulles spéculatives sur les marchés

financiers, les états de grâce après les élections et… les consensus

d’experts.

Oui ou non, la situation économique et sociale de la France s’est-elle

améliorée depuis 1997 ? Si la réponse est « Oui », c’est que sa

compétitivité ne s’est pas dégradée. Si c’est « Non », alors il faudra que

quelqu’un me convainque que mes critères de jugement sont mauvais.

Même si

Enfin, les écoles ont changé. Avant, les choses étaient relativement

simples. Il y avait les néoclassiques, les keynésiens et les marxistes.

Même s’ils y rechignaient parfois, les économistes finissaient par se

ranger dans une école, on n’ose dire un camp.

Les grands fonds de réserve qui existent à travers le monde placent

aujourd'hui au maximum 60 % de leurs actifs en actions, même si leur

horizon d'investissement est lointain.

Que dire également de l'environnement financier ? Même si le coût du

crédit est faible, grâce à des taux à chaque fois un peu plus bas, les

entreprises ne peuvent toujours pas compter sur le marché boursier pour

améliorer leurs fonds propres.

Après tout, c’est de bonne guerre et, en plus, ce n’est pas faux. Même

si l’on peut faire aussi remarquer que les créations d’emplois salariés

relevant du régime général observées depuis 1997 (un peu plus de 1,5

million de personnes, soit 12 % de salariés en plus) ont davantage fait

pour réduire, à terme, le fossé entre cotisations et prestations que

l’allongement de la durée de cotisation décidé en 1993.

Les informations initiales faisaient état de 15 milliards de dollars

de dettes : on en est actuellement à 40 milliards, et ce n’est sans doute

pas fini. Surtout, Enron, jusqu’en 1999, réalisait à peine 10 milliards de

dollars de chiffre d’affaires, essentiellement aux Etats-Unis (transport et

distribution de gaz naturel par gazoduc) et un peu au Royaume-Uni

(production d’électricité). Même si 10 milliards de dollars, ce n’est pas

négligeable, il est excusable d’ignorer le nom d’une société texane, aux

activités locales et très spécialisée.

Le nouveau président argentin, Eduardo Duhalde, n’a pas manqué de

dénoncer l’ingérence du Fonds monétaire international (FMI). Certains

commentateurs vont plus loin et accusent ce dernier de déclencher la crise

: ses exigences en matière de rigueur budgétaire coïncident en effet avec

les vagues de mesures restrictives annoncées par l’ex-ministre des

Finances, Domingo Cavallo, qui ont fait descendre les Argentins dans la

rue. Mais coïncidence n’est pas raison. Même si nous savons les méfaits des

plans d’ajustement inadaptés imposés ces dernières années par le FMI à

divers pays, le Fonds ne nous paraît pas en l’espèce un coupable plausible

: il fut le plus souvent absent à l’heure du crime.

Il est encore trop tôt pour parler d’un « miracle démographique en

France ». Mais la meilleure santé démographique tient sans doute, pour

partie au moins, à l’existence d’une vraie politique familiale, même si

elle est encore insuffisante.

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[1] Ïîäðîáíåå î êàòåãîðèÿõ òåêñòà ñì. Ãàëüïåðèí È.Ð. Òåêñò êàê îáúåêò

ëèíãâèñòè÷åñêîãî èññëåäîâàíèÿ, - Ì. 1981

[2] Ïîäðîáíåå ñì. Î.È. Ìîñêàëüñêàÿ «Ãðàììàòèêà òåêñòà», Ìîñêâà,

«Âûñøàÿ øêîëà», 1981, ñòð. 21

[3] Î ÷àñòîòå óïîòðåáëåíèÿ êîííåêòîðîâ ñì. ïðèëîæåíèå 1

[4] Äîïîëíèòåëüíûå ïðèìåðû íà ñëó÷àè óïîòðåáëåíèÿ ýòîãî è äðóãèõ

ðàçîáðàííûõ â íàñòîÿùåé ðàáîòå êîííåêòîðîâ ñì. â ïðèëîæåíèè 2

[5] Íå áóäåì ðàññìàòðèâàòü ñëó÷àè óïîòðåáëåíèÿ äàííîãî ñîþçà â

ñî÷åòàíèè ñ que – ainsi que, ò.ê. ýòî âûðàæåíèå èìååò âïîëíå îïðåäåëåííîå

çíà÷åíèå

[6] Ïðèìåð âçÿò èç ñëîâàðÿ “Le Robert Micro” èç ñëîâàðíîé ñòàòüè íà

ñëîâî ailleurs.

[7] Ñì. ïðèëîæåíèå 1

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6


ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû
ÍÎÂÎÑÒÈ ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû
ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû
ÂÕÎÄ ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû
Ëîãèí:
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çàáûëè ïàðîëü?

ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû    
ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû
ÒÅÃÈ ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû

Ðåôåðàòû áåñïëàòíî, ðåôåðàò áåñïëàòíî, êóðñîâûå ðàáîòû, ðåôåðàò, äîêëàäû, ðåôåðàòû, ðåôåðàòû ñêà÷àòü, ðåôåðàòû íà òåìó, ñî÷èíåíèÿ, êóðñîâûå, äèïëîìû, íàó÷íûå ðàáîòû è ìíîãîå äðóãîå.


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