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défense, Wrangel donne l'ordre d'évacuation.

Tous les navires présents dans les ports de Crimée sont

réquisitionnés, dont le vieux paquebot "Rion". Les bateaux russes

sont mis sous la protection de la France et hissent le drapeau

tricolore. L'escadre française de Méditerranée Orientale supervise

les opérations. Tout se passe dans l'ordre. Quasiment tous ceux qui

le désirent peuvent être évacués. En une semaine, 130 navires

arrivent à Constantinople, avec 146.200 réfugiés à bord, dont 29.000

civils, souvent dans un entassement ahurissant. L'état sanitaire est

catastrophique: les Russes sont décimés par le typhus, il y a même

des cas de choléra et de peste. Les autorités françaises de

Constantinople sont dépassées: que faire de cette masse énorme de

réfugiés, armés jusqu'au dents et équipés d'une flotte de guerre

complète? Les laisser débarquer à Constantinople est inconcevable;

cette ville, sous occupation alliée, est déjà surpeuplée de réfugiés,

car la Turquie est en pleine guerre: le rebelle Mustapha Kémal

contrôle pratiquement toute l'Anatolie où il se heurte à l'armée

grecque. La perspective de voir cette armée russe dés?uvrée prendre

part au conflit donne des cauchemars aux Alliés.

Il faut donc éloigner le plus vite possible les Russes de

cette poudrière. La flotte de guerre est envoyée à Bizerte, et

Georges Leygues lance un appel aux États balkaniques pour qu'ils

accueillent les troupes et les réfugiés civils. Le résultat est

décevant: la Roumanie n'en accepte que 2000, la Grèce 1700, la

Bulgarie 3800; seule la Serbie, fidèlement russophile, ouvre grand

ses portes et en recueille 22.300. Au total, 34.000 personnes ont été

évacuées le 1er janvier 1921. Reste donc plus de 100.000 réfugiés à

loger et nourrir. En attendant une destination définitive, les

Cosaques du Don ont été envoyés en Thrace à Tchataldja, ceux du

Kouban sur l'île de Lemnos, et les troupes régulières sur la

presqu'île de Gallipoli, dans le détroit des Dardanelles. Les civils,

jugés moins dangereux, ont été répartis dans plusieurs camps autour

de Constantinople.

Pour le gouvernement français, il est évident que l'armée

Wrangel a cessé d'exister, et que ces milliers de réfugiés ne sont

que des individualités. Mais les autorités militaires et navales sont

effarées par cette façon de voir les choses: Si on licencie l'armée

Wrangel sans aucune perspective d'emploi, la situation à

Constantinople risque de tourner rapidement au cauchemar. Il faut

absolument que la discipline militaire soit maintenue, et les troupes

laissées sous les ordres des officiers russes, afin d'éviter de les

voir se transformer en mercenaires ou en "grandes compagnies". Il

sera alors plus facile de disperser en douceur les réfugiés vers les

pays qui voudront bien d'eux. À contrec?ur, le gouvernement doit se

rallier à ces arguments.

Wrangel, fin tacticien, s'engouffre par cette porte laissée

entrouverte. Il profite de l'autorité que lui laissent les Français

pour s'opposer par tous les moyens à la dispersion de son armée:

propagande, pression psychologique, menaces, tout est bon pour garder

un noyau irréductible d'Armée Blanche; car Wrangel caresse toujours

le rêve de reprendre la lutte contre les Soviets, ou de s'emparer du

pouvoir si celui des bolcheviks s'effondre tout seul. Ainsi, le

séjour de l'Armée Russe à Constantinople est marqué par un bras de

fer permanent entre Wrangel et les Français, qui cherchent

constamment à se débarrasser de réfugiés qui coûtent une fortune au

budget de la France.

Très vite, les autorités constatent que beaucoup de réfugiés

ont le mal du pays. Elles voient là une belle occasion d'en diminuer

le nombre; le gouvernement fait donc savoir dans les camps que

personne n'est retenu, et que la France assurera le rapatriement en

Russie soviétique de ceux qui en feront la demande, toutefois sans

aucune garantie sur leur sécurité une fois débarqués. Malgré cette

réserve de taille, les volontaires se bousculent: de janvier à avril

1921, 9370 réfugiés retournent en Russie. À cela viennent s'ajouter

les départs individuels de réfugiés ayant les moyens de vivre à leurs

frais, de ceux qui ont trouvé du travail à Constantinople ou qui se

sont engagés dans la Légion Étrangère.

Malgré cela, il reste encore en avril 1921 55.000 Russes

nourris par la France dans les camps de réfugiés. Si l'on comptait

sur les départs individuels, il faudrait des années pour disperser

l'armée Wrangel. Trouver des débouchés de masse pour les réfugiés

russes reste un impératif urgent.

Certains d’officiers russes émigrés

Afrikan Bogaévski (1872 - 1934 Paris), général-lieutenant,

décoré de la croix de Saint-Georges pour son courage lors de la

bataille de Tamopol en juillet 1917. Commande un régiment de

partisans, puis une brigade de l'Armée Blanche lors de la "campagne

de glace" au Kouban en février-mai 1918. Élu ataman des cosaques du

Don en février 1919. L'ancien ataman, le général Krasnov, qui assista

à ses obsèques, se battit plus tard aux côtés de l'armée allemande au

cours de la 2è guerre mondiale et, livré à l'URSS, fut exécuté pour

trahison.

Boris Dourov (1879 Saint-Pétersbourg - 1977 Sainte-Geneviève-

des-Bois). Lieutenant-colonel dans le corps expéditionnaire russe en

France, puis en Macédoine, il est l'un des fondateurs du Lycée russe

de Paris en 1920 où il professe les mathématiques et dont il devient

le directeur de 1931 jusqu'à sa fermeture en 1961

Mikhaïl Grabbe (1868-1942), comte, général, ataman du Don en

1916-1917.

Nicolas Lokhvitski (1868 - 1933 Paris), général d'infanterie

commandant en chef du corps expéditionnaire russe sur le front

français en 1916. Après la paix, il rejoignit l'armée de l'amiral

Koltchak en Extrême-Orient et revint s'installer à Paris en 1923.

Zinovi Péchkov (1884 Nijni-Novgorod - 1966 Paris), général

dans l'armée française. Frère aîné du bolchevik Iakov Sverdlov, son

nom lui a été donné par son parrain, l'écrivain Maxime Gorki.

S'engage dans la Légion étrangère en 1914. Perd un bras en 1915.

Chargé de mission auprès de Koltchak, puis de Dénikine. Naturalisé

Français en 1923, sert au Maroc comme officier de la Légion. De 1942

à 1950 représente la France libre en Afrique du Sud, puis en Chine et

au Japon.

Causes de la dÉfaite des Blancs

Corruption des cadres: négligence, paresse, goût de la dolce

vita. En Sibérie, à l'arrivée de Koltchak, il y avait 196 états-

majors sans troupes. De nombreux régiments blancs comptaient 2 ou 3

officiers pour 1 seul homme. Une grande partie du matériel fourni par

les Alliés était revendue au marché noir et, en fin de compte,

rachetée par les Rouges.

Trahison des Tchèques de Sibérie: anciens prisonniers de

guerre autrichiens, réarmés contre l'Autriche, ils avaient rejoint

Koltchak après la paix de Brest-Litovsk, les Allemands ayant exigé

qu'ils leur soient livrés. Pris en main par une mission militaire

française (Gal Janin, qui cependant ne leur donna pas l'ordre de

délivrer Koltchak encerclé), ils devaient être le noyau de la

reconquête de la Russie d'Europe à partir de l'Oural. Mais le

gouvernement tchèque (Bénès) leur interdit d'agir contre les Rouges.

Ils s'organisent donc en "grandes compagnies", occupant la ligne du

Transsibérien et accaparant le matériel ferroviaire (qui transporte

leur butin). Ils se replient lentement (en 4 ans) vers Vladivostok,

négociant leur retraite avec les Rouges: ils arrêtent Koltchak à

Irkoutsk et le livrent aux bolcheviks.

Mésentente entre les Alliés: chacun des Alliés cherche à

profiter de la guerre civile pour favoriser ses propres intérêts: les

Anglais poussent en avant Koltchak qui leur a promis des avantages en

Oural et au Caucase. Le Gal français Janin décide de faire soutenir

Koltchak en novembre 1918 par l'armée japonaise (inutilisée) qui

aurait été transportée par le Transsibérien jusqu'à l'Oural. Wilson

met son veto, craignant de voir les Japonais s'incruster en Extrême-

Orient russe. Les Anglais ont gêné l'action de Dénikine, puis de

Wrangel, car ils voyaient en eux des créatures de l'état-major

français (projet d'un protectorat français en Ukraine et Russie du

Sud); ils ont abandonné Ioudenitch, pour ne pas favoriser

l'établissement des Allemands dans les pays Baltes, etc.

Habileté diplomatique des Soviétiques: ils ont compris qu'il

fallait faire des concessions aux nouveaux États pour les amener à se

retirer de la lutte; ils ont accordé l'indépendance ou fait

d'importantes concessions territoriales à: Finlande, Estonie,

Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, États transcaucasiens, Extrême-

Orient, Boukhara. Une fois la paix rétablie, ils ont récupéré les

territoires abandonnés en Asie (les concessions faites en Europe

seront reprises en 1940 et 1944).

Valeur militaire de l'Armée rouge: les combattants sont

motivés: ouvriers communistes formant la Garde rouge; paysans décidés

à acquérir des terres; officiers, anciens sous-officiers ou soldats

espérant monter en grade malgré leur roture (ce qui était impossible

dans l'armée tsariste). Trotski se révèle être un bon chef de guerre:

sens de l'organisation, volonté de vaincre, stratégie.

Affaiblissement de l'esprit de croisade anticommuniste: vers

1921-22, les nations occidentales craignent de passer pour

réactionnaires si elles luttent contre le bolchevisme [effet de la

propagande menée auprès des mouvements ouvriers occidentaux par le

Komintern (créé mars 1919)]. Mutinerie des marins français de la mer

Noire qui, ayant appris le 10-4-1919, à Odessa, le succès de la

manifestation parisienne du 6-4 (150 000 personnes contre

l'acquittement de Raoul Villain, l'assassin de Jaurès: 2 †, 10 000

arrestations), ont cru à la victoire de la révolution communiste à

Paris. Le 16-4 la mutinerie touche le Protet en pleine mer [chefs:

André Marty (1886-1956), Badina] et, le 20-4, en rade d'Odessa, elle

touche la Justice, la France, le Jean-Bart et le Waldeck-Rousseau.

L'escadre doit être ramenée à Toulon, ce qui affaiblit les armées

blanches de Dénikine.

Église orthodoxe russe et la culture russe en france.

Habitués à des conditions de vie meilleures, mais déjà rompus

aux difficultés de la vie quotidienne lors de la période

révolutionnaire, les émigrés se retrouvent pour la plupart dans un

dénuement presque total, ayant perdu leur fortune en Russie

révolutionnaire ou sur le chemin d’exil.

Surtout au début de leur installation en France, les

conditions de vie sont extrêmement précaires du fait que le statut

d’apatrides qui leur était accordé constituait un frein à leur

activité professionnelle.

Les émigrés se regroupent et mettent en place quantité de

procédés institutionnels ou officieux pour maintenir le contact et

répandre leur production culturelle. Ces institutions, c’est d’àbord

l’Église, puis l’école, l’Université, enfin la presse; autant

éléments fédérateurs de cette communauté, ce qui forme une vraie

diaspora. Son originalité tient au fait qu’il ne s’agit pas d’un

«exil des Russes», mais d’une «Russie en exil», de tout un pays qui,

par l’intermédiaire de ses élites et de ses principale institutions,

se retrouve à l’étanger et attend impatiemment le retour.

Église Notre-Dame de l'Assomption

La première pierre de cette église fut posée le 9 avril 1938

et l'église consacrée le 14 octobre 1939, jour de la fête de

l'Intercession de la Vierge, par le métropolite Euloge. L'église a

été construite par Albert Benois dans le style des églises de

Novgorod du XVème siècle et début XVIème siècle. Les fresques ont été

réalisées par Albert Benois (frère de célébre Aléxandre Benois) et sa

femme Marguerite, l'iconostase par F. Fedorov. C’était le comte

Chérémétiev qui les aidait. Le comte habitait auprès de l’église et

n’était déjà qu’un simple psalmiste. (Il savait bien l’écriture slave

et ornait les livres finement.)

Devant l'iconostase à droite est fixé une plaque commémorative

à la mémoire des 37 généraux, 2 605 officiers et 29 000 cosaques,

ayant servi aux côtés de l'armée allemande pendant la dernière guerre

mondiale, livrés par les Alliés aux Soviétiques à Lienz et sur la

Drave le ler juin 1945 et condamnés par eux pour trahison. Les

anciens combattants cosaques de l'Armée Blanche viennent se

recueillir chaque année devant cette plaque.

Reposent dans la crypte:

Albert Benois (1870-1970), architecte de l'église.

Marguerite Benois, née Novinski (1891-1974), son épouse.

Cassien (S. Bézobrazov) (1892-1965), Archevêque, professeur, puis

recteur de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris.

Euloge (Vassili Guéorgievski), métropolite (1868/Somovo –

1946/Paris).

|1895 |Il se fait moine |

|de 1903 à 1905|Devient évêque de Lublin |

|1907 |Député à la 2è douma* |

|1907 à 1912 |Réélu député à la 3è douma* |

|de 1914 à 1921|Devient Archevêque de Volhynie |

|1921 |Nommé archevêque de l'Église orthodoxe |

| |russe d'Europe occidentale |

|1922 |Devient métropolite |

*il adhère au groupe monarchiste-nationaliste

Georges (Tarassov) (1893 Voronej - 1981 Paris), archevêque, ingénieur

chimiste.

|1916 |Fut envoyé en |1953|Sacré évêque |

| |France* | | |

|1930 |Ordonné prêtre |1960|Devient archevêque de France et |

| | | |d'Europe occidentale** |

* servit comme pilote dans l'aviation

** après la mort de au métropolite Vladimir

Olga Kokovtsov (1860-1950) et Olga Malevski-Malévitch (1868-1944).

Comtesses, donatrices pour la construction de l'église.

Wladimir Kokovtsov (1853/Novgorod – 1943/Paris), comte.

|de 1904 à 1914|Était le ministre des Finances de|

| |Russie |

|de 1911 à 1914|Était le président du Conseil des|

| |ministres* |

|novembre 1918 |Émigra |

*après l'assassinat de Stolypine

Le Bienheureux Père Alexis Médvédkov (1867-1934), prêtre desservant

la paroisse d'Ugine, où il passait presque tout son temps en prière

dans l'église- Il mourut d'un cancer. Quand le cimetière d'Ugine fut

désaffecté quelques années après sa mort, on retrouva son corps

absolument intact, ce qui fut interprété comme un signe de sainteté

et son corps fut transporté à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Georges Spasski (1877-1934), archiprêtre, aumônier de la flotte russe

de la mer Noire jusqu'à la Révolution. Il suit la flotte repliée à

Bizerte, puis il est nommé à la cathédrale Alexandre-Nevski. Son

corps est d'abord enseveli dans la crypte de la cathédrale.

Dimitri Troïtski (1886-1939), archiprêtre, premier recteur de

l'église Saint-Nicolas-le-Thaumaturge dans la Maison russe de Sainte-

Geneviève-des-Bois.

Vladimir (Viatcheslav Tikhonitski) (1872-l959). Le métropolite.

Étudie la théologie au séminaire de Kazan.

|de 1925 à 1945|Devient évêque de Nice |

|janvier 1945 |Nommé coadjulteur du métropolite |

| |Euloge |

|1946-1959 |Était un métropolite |

Maison russe

Après la révolution, la princesse Véra Mechtcherski (1876-

1949) a fondé au Paris la pension où elle apprenait le savoir-vivre

aux jeunes filles de familles riches américaines. L’une de ces élèves

était Miss Dorothy Puget, dont la générosité a aidé Véra Mechtcherski

à fonder la maison de retraite pour des vieux Russes émigrés.

Cette maison fut fondée le 7 avril 1927 et a été baptisée du

nom de Sa Majesté Impériale Marie Féodorovna. Elle abrita jusqu'à 250

pensionnaires. La princesse Mechtcherski dirigea la maison de

retraite jusqu'à sa mort survenue dans cette maison le 17 décembre

1949. Une chapelle y fut construite et consacrée sous le vocable de

Saint-Nicolas-le-Thaumaturge. Elle est aujourd'hui sous la

juridiction du patriarcat de Moscou.

Dans la maison sont conservés divers souvenirs de l'ambassade

russe de la rue de Grenelle d'avant la Révolution: portraits de

l'impératrice Catherine II et des empereurs Alexandre Ier, Nicolas

Ier, Alexandre II, Alexandre III, buste de Nicolas II et de

l'impératrice Alexandra Fédorovna, trône impérial en bois doré.

Le cimetière Saint-Hislaire-le-Grand

Ce cimetière militaire russe fut créé à 1927 à Saint-Hislaire-

le-Grand, près de Reims, à l'endroit exact où se trouvaient les

tranchées du corps expéditionnaire envoyé en 1916 à la demande du

gouvernement français. Là, furent érigés une église orthodoxe russe

et un monument commémoratif auprès des deux ossuaires et des

nombreuses tombes d'officiers et soldats tombés si loin de la Sainte-

Russie. Ce cimetière fut, à l'époque, inauguré avec tous les honneurs

en présence notamment des maréchaux Pétain et Foch et du général

Weygand.

Depuis, chaque année, un pélerinage a lieu à la Pentecôte,

auquel participent les derniers rescapés des terribles combats qui se

sont déroulés dans la région.

En 1975, une délégation soviétique se rendait au cimetière de

St.-Hislaire-le-Grand et, sans prévenir les responsables, y plaça une

plaque commémorative à la mémoire des "soldats soviétiques morts dans

la lutte contre le nazisme". Il est vrai que, depuis la fin de la

seconde guerre mondiale, 36 tombes ont été ajoutées à celles des

combattants de 1914-18. Mais la chose prend une tournure franchement

drôle, quant on sait que, parmi les 36 "héros", certains ne sont pas

morts dans la lutte contre le nazisme mais, bien au contraire, contre

le communisme. C'est ainsi qu'on peut relever toute une série de noms

de combattants du 2e bataillon russe et du 2e bataillon ukrainien

qui, tous les deux, ont combattu contre les Alliés. Pour être

objectif, il faut ajouter que certains, parmi les 36, ont réellement

combattu le nazisme puisqu'ils ont rejoint les rangs des F.F.I.

D'un échange de correspondance entre le président du Comité de

Sauvegarde de la chapelle du cimetière militaire qui était alors

Basile Orekhof, ancien capitaine de l'Armée impériale et éditeur de

la revue "La Sentinelle", et M. Michel Poniatowski, alors ministre

français de l'Intérieur, il ressort que "la rénovation, par les

autorités soviétiques, des 36 sépultures existant depuis la fin de la

guerre 1939-1945 a été faite en application d'accords diplomatiques

intervenus en 1975".

Non contents de s'approprier des morts qui avaient combattu

dans les rangs opposés, les Soviétiques voulurent également faire

main-basse sur l'ensemble du cimetière et remplacer les croix, se

trouvant sur les tombes des soldats russes morts en 1914-18, par une

simple pierre tombale surmontée de... l'étoile rouge. Devant

l'énormité de la chose et les réactions que cela avait suscité, les

Soviétiques firent marche-arrière et se contentèrent d'installer une

plaque commémorative.

CONCLUSION

1) Quelles étaient les causes de l’émigration des Russes en France:

· Pourquoi les Russes choisissaient la France comme pays d’asile.

Les Russes choisissaient la France comme pays d’asile parce

que là règnait la liberté d’expression et de la vie politique; la

culture française des divertissements, de l’instruction et des

professions était très développée; en France, il y avait beaucoup de

spécialistes célébres et des sanatoriums.

· Quelles étapes connaît l’émigration russe en France.[pic]

L’émigration russe en France connaît quatre étapes: le début

de XVIIIème siècle; à la suite de la révolution russe de 1917; à la

fin de la deuxième guerre mondiale; l’émigration économique après la

ruine de l’URSS.

2) Comment les Russes combattant contre l’Allemagne et, plus

tard, contre les bolcheviks, se sont-ils trouvés en France.

Certains se sont trouvés en France parce qu’il était des

prisonniers de guerre. La majorité d’émigrés blancs ont quitté la

Russie par le sud.

3) Quelles étaient les causes de la défaite de l’Armée Blanche.

L’Armée Blanche a été liquidé à causes suivantes: corruption

des cadres; trahison des Tchèques de Sibérie; mésententes entre les

Alliés; habileté diplomatique des Soviétiques; valeur militaire de

l'Armée rouge; affaiblissement de l'esprit de croisade

anticommuniste.

4) Comment l’Église Orthodoxe Russe est présentée en France.

L’Orthodoxie tenait toujours une place considérable dans la

vie de plusieurs émigrés russes. Les anciens combattants de l’Armée

Blanche, la noblesse et les intellectuels qui ont quitté leur patrie

trouvaient de soutien moral dans les paroisses des petites églises

orthodoxes, comme p.e. Église Notre-Dame de l’Assomption. Les clercs

orthodoxes avaient toujours de l’autorité sur les civils, leur rôle

n’a pas changés dans la communauté des émigrés bien que les prêtres,

eux-mêmes, aient pu souvent participer à la vie sociale. Quand il ne

restait plus rien pour souffler du goût de vie dans l’âme d’un

émigré, c’est toujours sa foi qui venait en aide.

LISTE

DES OUVRAGES ÉTUDIÉS

1. Á. Íîñèê, “Ðóññêèé Ïàðèæ”, “Áóäü çäîðîâ” ¹2, 2001

2. “L’émigration russe en France”, La Langue Française, ¹ 5-6, février 2000

3. “Conséquences de la révolution russe”, publication électronique,

www.quid.fr/WEB/ETATS/RU

4. “L’émigration russe en France”, publication électronique,

www.russie.net/france/emigration/

5. “M. Jean-Daniel Gerber nommé au Comité Nansen”, publication

électronique,

193.5.216.31/cp/f

6. “La Maison Russe”, publication électronique,

www.russie.net/france/gen-maison.htm

7. “Les russes en Corse”, publication électronique,

www.russie.net

8. “Sainte-Geneviève-des-Bois”, publication électronique,

www.russie.net/france/gen-index.htm

9. “Les volontaires du corps expéditionnaire russe…”, publication

électronique,

www.perso.club-internet.fr

Ñòðàíèöû: 1, 2


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